Crises politiques et malnutrition

Crises politiques et malnutrition

En 2019, un rapport publié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) confirmait le lien entre conflit et faim dans le monde. Chute du cours de la monnaie, destruction des récoltes et des infrastructures, déplacements des populations…de nombreuses raisons empêchent les populations victimes de se nourrir correctement lors de ces crises politiques.

Crise politique : l’effondrement économique fragilise la sécurité alimentaire

Les crises politiques et les conflits armés affaiblissent le fonctionnement des pays concernés. Les populations civiles, premières victimes de ces guerres et conflits, doivent alors souvent faire face à une récession économique qui impacte leurs ressources au quotidien.

En Afghanistan, alors que les zones rurales ont très souvent été touchées par des pénuries de nourriture, la situation économique et alimentaire s’est aggravée depuis que les troupes américaines se sont retirées du pays. Une fois le soutien financier étranger stoppé, l’économie et les systèmes bancaires se sont effondrés. Une part importante des salaires, qui étaient alors prise en charge par la coalition étrangère, a soudainement disparue. De nombreux Afghans se retrouvent désormais sans ressources financières pour acheter de la nourriture, dont les prix ne cessent d’augmenter.

Selon le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), 22,8 millions d’Afghans, soit plus de la moitié de la population, ne consomment pas assez de nourriture et risquent de souffrir de malnutrition.

Une situation commune au Yémen où le conflit plonge la population dans la pauvreté depuis 6 ans. De nombreux Yéménites ont perdu leurs emplois et ne peuvent plus acheter de nourriture face à la flambée des prix des denrées alimentaires. Une situation qui s’explique notamment par la baisse des importations des produits alimentaires et autres produits de première nécessité dans la région.

Un accès limité aux services de base

Lorsque les populations victimes quittent leurs habitations et se déplacent régulièrement, ces dernières n’ont souvent qu’un accès très limité à la nourriture, à l’eau ainsi qu’aux systèmes de santé. Au Yémen, plus de la moitié des structures sanitaires ne fonctionnent plus, favorisant les cas de malnutrition chez les enfants. Ces derniers sont souvent obligés de boire de l’eau insalubre.

Le PAM a estimé que plus de la moitié de la population du Yémen, soit plus de 16 millions de personnes, souffre de famine aiguë et plus de 2 millions d’enfants risquent de souffrir de malnutrition. Les parents ne peuvent cependant pas offrir d’aliments et de soins réguliers à leurs enfants pour améliorer leur état de santé. Environ 80 % de la population yéménite dépend actuellement de l’aide humanitaire internationale pour se nourrir et se soigner.

Les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire

Dans certains cas, comme en Birmanie ou encore dans la région du Tigré, en Éthiopie, les bombardements et autres violences empêchent les convois humanitaires de rejoindre la population piégée et d’y distribuer de quoi se ravitailler.

En Birmanie, une grande majorité de convois humanitaires sont bloqués ou retardés par les conflits armés alors que le PAM alertait déjà sur les risques d’insécurité alimentaire et sur les nombreux cas de malnutrition observés dans le pays à l’été 2021. Les bombardements ont détruit de nombreuses infrastructures et la population manque de nourriture, d’eau et de soins, notamment à l’est, dans l’État de Rakhine, où les combats continuent entre l’armée birmane et les forces rebelles.

Le pays est soumis à un contexte très fragile après avoir accumulé différentes crises. La crise des Rohingyas ainsi que la crise sociale et politique ont plongé le pays dans l’instabilité économique.

Les populations fuient leurs habitations et se retrouvent parfois seules dans la jungle, sans nourriture et sans abris. Parmi ces populations, des milliers d’enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes, privés de soins, d’école et de protection.

Vision du Monde, première ONG de parrainage, soutient ces populations en acheminant une aide humanitaire d’urgence mais aussi en développant leurs capacités de résistance aux chocs sur le long terme. C’est le cas au sein de notre nouveau programme de parrainage ouvert dans la communauté de Tada-U.

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