Le respect des droits des filles

Le respect des droits des filles

La réalité des millions de femmes et les filles encore victimes d’inégalités.

Alors que la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989 a été ratifiée par 195 pays, de nombreuses violations des droits de l’enfant et plus particulièrement des droits des filles sont encore recensées chaque jour. Stigmatisées, exploitées et maltraitées, les jeunes filles subissent de nombreuses violences et inégalités de genre qui perdurent au fil des générations. Une situation alarmante d’autant plus exacerbée depuis la crise de la COVID-19.

Le droit des femmes et des filles dans le monde

Garantis par les Droits humains et la Convention internationale des droits de l’enfant, les droits des filles et des femmes sont inscrits noir sur blanc mais peinent à être respectés dans une grande majorité de pays.

De nombreuses jeunes filles sont malgré tout victimes du travail des enfants, du manque d’éducation et de violences genrées. Cela a une incidence indéniable sur leur vie de femmes. Selon l’UNICEF :

  • Sur 875 millions d’adultes analphabètes dans le monde, deux tiers sont des femmes.
  • Une femme sur trois a déjà été victime de violences physiques dans le monde.
  • La moitié des filles qui vivent dans des pays en développement seront mariées avant d’avoir vingt ans.

Bien que des efforts aient été observés ces dernières années, notamment en matière d’accès à l’éducation, la pandémie de coronavirus est venue inverser la courbe et mettre à mal des années de progrès. Aujourd’hui, de nombreuses filles sont écartées des bancs de l’école et risquent de ne pas reprendre le chemin des classes. Confinées, isolées, de nombreuses femmes sont davantage exposées aux violences conjugales et domestiques.

Le droit des filles à l’éducation est-il respecté ?

Le droit des filles à l'éducation au Kenya - World Vision France

Dans le monde, plus de 500 millions de femmes sont analphabètes. La cause ? Un manque d’accès à l’éducation pour les jeunes filles souvent obligées de travailler au champ pour aider leurs familles ou bien de s’occuper des tâches ménagères du foyer.

Selon UNICEF, près de 25% des filles de 15 à 19 ans se retrouvent déscolarisées, sans activités ni formation, contre 10 % de garçons du même âge. De nombreuses raisons empêchent ces jeunes filles de bénéficier d’une éducation. Certaines familles n’ont tout simplement pas les moyens d’inscrire chacun de leurs enfants à l’école ; les parents favorisent alors, sur la base de construits sociaux, l’éducation de leurs garçons au détriment de leurs filles. 

D’autres jeunes filles encore, abandonnent l’école face au manque d’installations sanitaires appropriées dans les établissements scolaires. Plus de 300 millions de filles fréquenteraient des écoles sans toilettes. Dans l’impossibilité de se changer durant leurs menstruations, les filles sont contraintes de rester chez elle et décrochent petit à petit du système scolaire. D’autres encore ne sont pas acceptées en classe en raison d’un certain tabou qui existe autour des règles et abandonnent leur scolarité.

Certains pays, notamment en Afrique subsaharienne, interdisent également l’accès à l’école aux jeunes filles enceintes, les éloignant un peu plus d’un avenir professionnel. Sans éducation, ces jeunes filles ne savent ni lire, ni écrire, ne peuvent connaître leurs droits, accéder à une formation et s’émanciper.

Mariages précoces et violences genrées, où en sommes-nous ?

Shabitri a été victime de mariage précoce à l'âge de 11 ans

Les mariages précoces, interdits dans une grande majorité de pays, restent une réalité pour de nombreuses filles. Au total, 650 millions de filles et de femmes vivantes aujourd’hui ont été victimes de mariages précoces dans le monde. De leur propre gré ou de manière forcée, les jeunes filles épousent majoritairement des hommes plus âgés et tombent rapidement enceintes. Les grossesses précoces sont un danger pour la santé des jeunes mères dont le corps n’est pas encore totalement formé et prêt pour un accouchement.

Les mariages précoces sont malgré tout une façon pour les jeunes filles de s’assurer une certaine sécurité financière. Une fois mariées, ces dernières renoncent à l’école et subissent parfois des violences de la part de leur conjoint.

Les filles sont également exposées à différentes formes de violences physiques comme les mutilations génitales féminines. Bien que les lois interdisent ce genre de pratiques, les traditions restent fortement ancrées et tolérées dans certaines régions du monde. Aujourd’hui, plus de 200 millions de femmes et filles en vie ont subi une forme de mutilations génitales féminines. 

L’exploitation des filles et le travail des enfants, quelle réalité ?

Travail forcé au Bangladesh

Parmi les 152 millions d’enfants astreints au travail des enfants, 64 millions sont des filles. Même si, selon ces données, les garçons sont majoritairement victimes du travail infantile, forcés ou non, le nombre de filles mineures travaillant est souvent sous-estimé du fait du travail domestique très peu recensé. En effet, il est plus facile de repérer de jeunes garçons travaillant aux champs que des jeunes filles assignées aux tâches dans l’enceinte privée du foyer.

Le travail des enfants est un véritable fléau et un frein considérable à l’éducation des filles et des garçons. Mais l’exploitation des filles ne s’arrêtent pas au travail domestique. Selon UNICEF, plus de 500 000 filles, ayant majoritairement entre 13 et 18 ans, seraient intégrées aux réseaux d’exploitation sexuelle chaque année.

Les filles sont d’autant plus vulnérables dans les régions du monde en conflit où les groupes armés utilisent les jeunes filles comme esclaves sexuelles. Sur 250 000 enfants soldats dans le monde, 40 % seraient des filles.

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Le respect des droits des filles : quelle réalité en temps de pandémie ?

Les différentes restrictions et mesures de distanciations sociales mises en place pour enrayer la pandémie de la COVID-19 ont eu de graves conséquences économiques et sociales pour l’ensemble de la population mondiale, et notamment pour les plus vulnérables.

En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risque d’être déscolarisées que les garçons. Sans écoles, les jeunes filles sont d’autant plus vulnérables aux violences, aux mariages précoces et aux risques de grossesses précoces.

Ces situations traumatisantes les plongent durablement dans l’extrême pauvreté. Alors que plus de 130 millions de filles n’allaient déjà pas à l’école avant la pandémie, un million de filles pourrait ne pas retourner sur les bancs de l’école en Afrique subsaharienne à cause de grossesses survenues durant la pandémie de la COVID-19.

Le respect des droits des filles et des femmes est une condition indispensable au développement de toutes les populations et doit aujourd’hui être défendu par toutes et tous.

World Vision France, membre du Partenariat international World Vision, première ONG de parrainage d’enfants au monde, favorise l’accès à l’éducation de chaque fille et se bat pour mettre un terme aux violences dont elles sont victimes.

L’ONG sensibilise notamment les filles, les familles, les chefs de village et les leaders religieux aux conséquences néfastes des mutilations génitales féminines, des mariages et des grossesses précoces. L’association informe sur le rôle essentiel que joue l’éducation dans l’émancipation des filles et la lutte contre l’extrême pauvreté. 

Grâce au soutien de chaque parrain et marraine, l’association humanitaire poursuit son combat partout dans le monde pour faire respecter les droits des filles et des femmes. 

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